PGE : un rendez-vous Banque-Entreprise important

Le Prêt Garanti par l’Etat (PGE) a rencontré un vif succès pour aider les entreprises à faire face à la crise sanitaire. Largement relayé par les banques, au 5 mars 2021, il a bénéficié à 86 341 entreprises en Auvergne Rhône Alpes, pour 14,7Md€. En Isère, 13 403 entreprises en ont bénéficié pour 2,1Md€. 89% d’entre elles sont des TPE, témoignant de l’importance du soutien à toutes les tailles d’entreprises. Le PGE est encore disponible jusqu’au 30 juin 2021. Il fait partie des mesures de soutien bancaire à l’économie, comme les pauses sur les échéances de crédit, l’accompagnement à la digitalisation du commerce ou les prêts participatifs soutenus par l’état.

Les premiers PGE arrivent au terme de leur première année de report de remboursement du capital. Les entreprises devront donc effectuer un choix qui peut être unique ou mixte entre le remboursement (total ou partiel), le report du remboursement du capital d’une année supplémentaire ou le démarrage d’un remboursement amorti par échéances. Cette étape de choix est l’occasion d’un dialogue précieux entre l’entreprise et sa banque. Pour que ce dernier se déroule dans les meilleures conditions, les entreprises sont invitées à l’engager le plus en amont possible. En effet, outre le choix de l’option financière qui peut parfois mériter une analyse approfondie, des questions complémentaires peuvent se poser notamment sur le choix ou non d’une assurance emprunteur, l’impact du choix sur la cotation de l’entreprise ou la souscription d’un complément de financement. Enfin, des délais de formalités doivent aussi être pris en compte, tels que les éventuels examens médicaux si une assurance est souscrite ou le délai de signature de la documentation contractuelle.

Attachées à accompagner dans les meilleures conditions possibles, les banques se sont mobilisées depuis de nombreuses semaines pour contacter de manière proactive les entreprises ayant des PGE qui arrivent prochainement à échéance. Réservez-leur toute votre attention pour pouvoir engager ces discussions sans la pression du temps car une fois que les sommes seront devenues exigibles, il sera obligatoire de prélever le remboursement si aucune option n’a été formalisée.