L’accent sur la formation pour une économie positive

  • Publié le : 24/09/2019
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Alors que certaines études alertent sur le fait que l’intelligence artificielle et l’automatisation risquaient de détruire des emplois de façon massive, on constate l’inverse : un grand besoin de recruter.

 

Le vrai souci : il n’y a pas de problème de quantité des emplois mais de qualité des emplois.

 

Attention, la classe moyenne des pays industrialisés s’est construite sur du travail répétitif, que ce soit le travail physique d’un ouvrier ou le travail intellectuel d’un administratif, et ce sont les emplois de ce type qui disparaissent.

 

Il nous faut être attentif à ce que ces salariés restent confiants dans l’avenir pour la stabilité de la démocratie, sinon certains pourraient être réceptifs aux discours démagogues, populistes et autoritaires.

 

Si la technologie permet de créer plus de richesse, elle ne garantit pas une croissance équitablement partagée : cela passera par des efforts importants et continus en formation et notamment en économie.

 

Les compétences nécessaires pour les nouveaux emplois sont de deux ordres : compétences scientifiques (science et informatique) mais aussi compétences sociales avancées (utiles pour négocier, motiver, coordonner, persuader les autres…).

 

A la division classique entre le capital et le travail (qui ne s’applique plus), il faut ajouter un 3ème facteur : les bonnes idées.

Il faut vraiment favoriser la créativité et l’entrepreneuriat.

 

L’ensemble de notre système éducatif ne laisse pas assez de part à la créativité et à l’adaptation aux nouvelles technologies.

 

Au-delà des starts up, il faut mettre en avant les entreprises traditionnelles qui réussissent leur transition parce que leurs dirigeants sont visionnaires et savent motiver tout leur personnel à cette dynamique de la créativité.

 

Si au niveau mondial, la science et les technologies, la créativité en général, apportent de l’optimisme, dans nos pays développés, et particulièrement la France, c’est moins vrai : la période de profond changement crée de l’incertitude.

 

Face à ce changement parfois dur à vivre, pouvant entraîner des inquiétudes et des réactions radicales, osons accompagner chaque salarié par des formations motivantes pour en faire des témoins positifs et impliqués.

 

La 1ère révolution industrielle nous a donné beaucoup de bonnes choses mais aussi, la lutte des classes.

La période que nous vivons ne doit pas faire naitre et croitre des idées terriblement mauvaises.

 

Thierry URING
Délégué Général de l’UDIMEC